Portrait collaborateur | Cédric Challine
Rencontre avec Cédric Challine, Chef de projet Motorsport et rétrofit chez GCK Performance
Bonjour Cédric, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Cédric Challine, j’ai 40 ans. Je suis chez GCK Performance depuis 2018. Actuellement, je suis Chef de projet Motorsport et Rétrofit.
Quelles sont tes formations ?
J’ai fait un bac S option technique et une prépa aux grandes écoles à Orléans. Par la suite, je suis allé à l’IFMA (devenu SIGMA) à Clermont-Ferrand pour un diplôme d’ingénieur en mécanique.
Quel est ton parcours professionnel ?
J’ai fait de nombreux stages dans le sport auto durant mes études. Pendant mon école d’ingénieur, j’ai pu partir un an à l’étranger. D’abord en Australie dans une petite équipe qui préparait des voitures de rallye, puis en Angleterre où j’ai fait des tests de résistance sur de la tubulure en fibre de carbone pour un châssis de Caterham.
En sortant de l’école, j’ai commencé à travailler chez Altran, en mission de presta chez Renault au centre d’essais véhicules, puis chez Peugeot à la direction de la recherche.
Par la suite, j’ai travaillé chez Exagon Engineering pendant sept ans, puis chez M Technologie (la première entreprise de Stéphane Orré devenue Fors Technologie puis GCK Performance) principalement dans le sport automobile, et enfin chez Danielson Engineering dans la R&D en mécanique de pointe.
Je suis revenu en 2018 chez Fors Technologies. Je coordonnais les actions des deux entreprises (Fors Technologie et Fors Engineering) et j’étais chef de projet / ingénieur d’exploitation sur le rallycross en championnat du monde. J’ai fait ça pendant deux ans. Puis l’aventure GCK a commencé et je suis devenu Chef de projet Motorsport et Rétrofit automobile. Plus précisément chef de projet de la Lancia Delta Evo-E, de la Lancia Delta World RX et du e-Blast H2 pour le Dakar.
A quoi peut ressembler une journée de travail pour toi ?
Aucune journée ne se ressemble vraiment et cela me plait. Je peux passer des journées quasi-entières dans l’atelier à suivre l’assemblage des pièces. Quand le montage est terminé, il y a la phase d’exploitation. Il y a des choix à faire, des orientations techniques à prendre. Et puis, il y a des périodes un peu plus « calmes ». Elles me permettent de rester organisé, de faire un état des lieux de l’avancement de chaque projet. L’objectif est de tout mettre en œuvre pour tenir les délais et les prix !
Pourquoi avoir rejoint le groupe GCK ?
Le sport automobile et le développement de prototypes sont les univers que j’aime et dans lesquels je veux travailler. Cela m’a toujours passionné. J’y ai consacré beaucoup d’heures de ma vie. J’aime ces domaines car ils sont toujours à la pointe de la technique. Par exemple, nous ne sommes pas nombreux à développer un véhicule à hydrogène pour le Dakar… C’est motivant !
Avec quelles autres entités du groupe collabores-tu ?
La principale collaboration est avec le bureau d’études transverse qui met à disposition des ingénieurs pour mes projets, d’une intégration à un simple dessin de pièce, ils sont la colonne vertébrale technique du groupe.
Je travaille également avec GCK Mobility. Nous avons des composants communs pour le e-Blast H2 (Dakar). Nous faisons des définitions techniques communes, nous étudions les différentes façons d’utiliser ces technologies dans les véhicules.
Nous avons un lien avec GCK Battery. Ils sont fournisseurs de la base d’énergie électrique de tous les projets du groupe. Nous avons des exigences techniques que nous leur transmettons. Eux ont des contraintes techniques dont ils nous font part. On essaye de s’accorder sur tout ça !
Je travaille aussi avec GCK Energy. Ce sont les fournisseurs d’électricité pour les championnats de rallycross. Nous avons donc des échanges sur des points de vue techniques, sur les priorités à donner.
Et puis on discute avec le groupe de façon globale pour nos projets et leur place dans la stratégie.
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