Portrait collaborateur | Fabien Valdenaire
En reprenant Solution F en juillet dernier, le groupe GCK s’est entouré de spécialistes au savoir-faire reconnu dans les sports mécaniques, l’automobile et l’aéronautique. Nous sommes partis à la rencontre de l’un d’entre eux, Fabien Valdenaire, qui fêtera l’année prochaine ses 25 ans au sein de l’entreprise basée à Venelles (Bouches-du-Rhône).
Pourquoi avoir rejoint Solution F ?
Je suis un passionné de rallye. Plus jeune, quand j’étais étudiant, je faisais l’assistance pour mes oncles qui roulaient avec des Citroën AX, Peugeot 106 et Renault 5 GT turbo. En 1998, je me sentais hyper chanceux d’intégrer Solution F qui était la référence dans la préparation des voitures de rallye. Ce temps a bien changé, mais cela me plait toujours d’évoluer dans une entreprise au sein de laquelle les compétences sont variées et les départements très proches les uns des autres. On passe du bureau d’études, à l’usinage, à la chaudronnerie, à l’atelier d’assemblage, à la métrologie, à la fabrication des faisceaux, aux bancs d’essais en quelques pas. Face à une problématique, j’ai presque toujours un collègue qui a la compétence appropriée.
Comment êtes-vous arrivé chez Solution F ?
En 1998, après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur en mécanique et productique à l’école nationale d’ingénieurs de Belfort, j’ai été recruté au bureau d’études de Solution F. Dans un premier temps, je dessinais des pièces pour des moteurs de compétition. Puis, en 2000, j’ai commencé à dessiner des châssis. Ceux des Peugeot 406 coupés engagées dans le championnat de France Supertourisme, des Opel GTC Touring Cup, des pick-ups Nissan pour le Dakar, épreuve à laquelle j’ai participé en 2005. Puis en 2006, je me suis installé en tant qu’ingénieur indépendant. Je travaillais pour l’équipe Luc Alphand Aventures qui possédait deux Corvettes GT1 engagées aux 24 Heures du Mans, Le Mans Series et Championnat de France GT. J’avais la responsabilité technique des voitures. En 2009 j’ai réintégré Solution F en tant que responsable du bureau d’études « châssis ». Nous avons développé une Volvo S60 pour le championnat BTCS (Belgium Touring Car Series). En 2012, j’ai travaillé sur notre premier projet pour Airbus Helicopters ainsi que sur une nouvelle voiture de course fabriquée en 25 exemplaires pour un promoteur Suédois… Un grosse année !
Quelles sont tes responsabilités chez Solution F ?
Aujourd’hui je suis chargé de projets attaché à Airbus Helicopters. Je dois faire en sorte que ces affaires soient rentables et que le client soit satisfait. Pour se différencier des concurrents, nous proposons des prestations qui réunissent à la fois l’étude, la fabrication et les essais… Un package qui plait, car il limite les interlocuteurs et réduit les délais.
A quoi ressemble ton quotidien chez Solution F ?
J’aime bien arriver tôt. J’ouvre les locaux, m’installe à mon bureau. Je profite du calme pour répondre aux mails de la veille et j’essaie de me débarrasser de certaines contraintes administratives. Ensuite je fais le tour de mes collègues pour les saluer. Ensuite, c’est très varié. Je peux réfléchir à une pré-étude pour répondre à un devis, dessiner sur Catia pour concevoir un moyen d’essai, ou encore conseiller un projeteur pour le guider dans son étude. Si nécessaire je peux intervenir à l’atelier pour résoudre des problèmes d’assemblage, reprendre des pièces en usinage quand c’est dans mes compétences. J’aime bien être connecté avec l’atelier. Cela évite de concevoir n’importe quoi… Des pièces irréalisables ou immontables. Parfois je me déplace sur le site d’Airbus à Marignane.
Sur quel projet travailles-tu actuellement ?
Pour Airbus, sur un banc pour une boite de transmission. Pour Safran, sur un banc de convection dont le but est de corréler des mesures avec des résultats issus de simulations numériques. Et puis je travaille aussi sur la caractérisation des pertes de charges dans la transmission d’équipements BTP.
Que va changer la reprise de Solution F par GCK ?
En ce qui concerne mon travail avec Airbus, le recrutement au bureau d’études permet de faire progresser les projets en parallèle plutôt qu’en série. Evidemment, cela me donne aussi l’espoir de renouer avec des projets automobiles, même si j’aime beaucoup l’aéronautique !
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